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Découverte d’un trouble auditif rare qui amplifie les sons et les rend inconfortables

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Découverte d’un trouble auditif rare qui amplifie les sons et les rend inconfortables

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Hyperacousie : Comprendre ce trouble auditif rare

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Des sons du quotidien deviennent insupportables

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Facteurs de risque et impact sur la santé mentale

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Traitements possibles pour l’hyperacousie

EN BREF

Imaginez-vous vivre dans un monde où chaque bruit, chaque son, vous semble excessivement fort, perturbant même les activités les plus simples de la vie quotidienne. Ce trouble auditif rare qui amplifie les sons et les rend inconfortables, méconnu du grand public, a des répercussions profondes sur la qualité de vie de ceux qui en souffrent. Découvrons ensemble les spécificités de cette condition méconnue et ses implications sur la vie des personnes qui en sont affectées.

Hyperacousie : Comprendre ce trouble auditif rare

Le monde est rempli de sons variés et enrichissants : le chant des oiseaux, le bruit de la pluie, les enfants jouant dans un parc, le trafic dans une rue animée, ou encore les acclamations d’une foule lors d’un événement sportif. Cependant, pour certaines personnes, le son peut transformer la vie en un véritable cauchemar.

Une condition appelée hyperacousie, parfois désignée sous le terme de sensibilité au son, est un trouble auditif rare. Pour ceux qui en souffrent, des sons qui sont généralement supportables pour la plupart des gens paraissent extrêmement forts et inconfortables. Des bruits courants tels que l’écoulement de l’eau au robinet ou une simple conversation peuvent devenir insupportables.

Des sons du quotidien deviennent insupportables

Pour une personne ne souffrant pas de ce trouble, le bruit de pages tournées dans un livre ou le bourdonnement d’un réfrigérateur passent souvent inaperçus. En revanche, pour une personne atteinte d’hyperacousie, ces mêmes bruits deviennent intolérablement forts.

Facteurs de risque et impact sur la santé mentale

Il existe peu de données fiables sur le nombre exact de personnes souffrant d’hyperacousie. Cependant, des recherches montrent que cette condition est plus fréquente chez les musiciens et les personnes travaillant dans l’industrie de la musique (particulièrement dans les genres rock et pop hautement amplifiés), les individus excessivement exposés aux bruits forts, ainsi que les personnes souffrant de migraines et de tinnitus. Elle est également associée à certaines affections neuropsychiatriques, telles que le PTSD et les troubles anxieux.

Certains cas d’hyperacousie sont plus graves que d’autres. Pour de nombreuses personnes, ce trouble est si handicapant qu’elles sortent rarement de chez elles. Le brouhaha dans un restaurant bondé est insupportable, et les cinémas deviennent inaccessibles. Les répercussions sur la santé mentale et le bien-être peuvent être profondes, menant parfois à l’isolement social, un facteur de risque de dépression. Une étude a révélé que les personnes souffrant d’hyperacousie ont un risque accru de suicide ou de pensées suicidaires par rapport à la population générale.

Traitements possibles pour l’hyperacousie

Heureusement, il existe des solutions.

Richard S. Tyler, professeur d’otolaryngologie à l’Université de l’Iowa, étudie l’hyperacousie depuis de nombreuses années et traite régulièrement des patients atteints de ce trouble. Il explique que les traitements varient en fonction de la gravité de la condition et du type de son causant le plus de gêne. Il décrit deux méthodes qu’il a trouvées efficaces.

  • Thérapie d’exposition graduelle : Cette méthode consiste à enregistrer des sons dérangeants, comme le bruit de la vaisselle, et à les jouer à volume très faible pendant que le patient est confortablement installé. Au fil des semaines ou des mois, le patient augmente progressivement le volume et finit par gérer la source sonore réelle. Le but est d’habituer le système auditif du cerveau à ces types de bruits.
  • Utilisation d’aides auditives : Plutôt que d’amplifier les sons, les aides auditives peuvent être programmées pour les atténuer. Les appareils sont ajustés pour réduire le niveau maximum de son et augmentés progressivement sur plusieurs semaines ou mois.

En parallèle, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) aide certains patients à faire face aux difficultés liées à cette condition. De plus, Tyler conseille aux patients de dormir suffisamment en utilisant une machine à bruit blanc et en fermant les fenêtres pour atténuer les bruits soudains comme les sirènes ou les aboiements de chiens.

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